dimanche 24 juillet 2011

Inverser le temps et retrouver le plaisir

On dit qu'on apprend de nos erreurs... Visiblement c'est plus difficile pour certains et j'en suis! Apparemment, même pour la troisième fois, l'accueil d'un nouveau bébé me conduit toujours vers le même piège. J'ai tellement peur de ne plus y arriver et de perdre le contrôle du quotidien que je tombe dans l'excès inverse. Et inévitablement tout ne devient que "choses à faire". Je tiens quelques semaines, quelques mois même, puis le mur arrive... Le quotidien devient une corvée sans fin et je me retrouve épuisée, à bout de patience. Et chaque fois c'est pire vu la taille augmentée de la famille. Je me retrouve découragée devant la triste réalité d'être la maman que je ne veux pas être... Celle qui promet que "oui oui on jouera, quand les planchers seront lavés, la salle de bain impeccable, etc., etc." et ainsi sans fin. Les enfants s'ennuie font des bêtises, je réprimande, ils font davantage de bêtises, j'ai de moins en moins de temps pour jouer... La spirale est sans fin. J'ai l'impression que mon rôle de mère se résume à discipliner, avec de moins en moins de patience (et de résultat!) et à faire du ménage à un rythme qui frôle l'absurdité. Au secours! Voilà où j'en étais il y a peu de temps... Jusqu'à ce que je prenne conscience que, encore une fois, je m'étais moi même prise au piège.

La solution: revoir les priorités. Presque trop simple! Qu'est-ce que je veux vraiment? Une maison qui de toute façon ne restera jamais propre ou avoir du plaisir avec les enfants? La réponse est trop simple pour ne pas être gênante. Et alors une toute petite inversion s'impose... Comme dans l'histoire du bocal et des gros cailloux, on inverse le temps, on fait ce qui est important AVANT le reste. On lavera les planchers quand on aura jouer, on fera la salle de bain après avoir dessiné, les fenêtres? pas avant d'être allé dehors! On retrouve le plaisir d'être ensemble, je redeviens la maman que j'aime être. Je retrouve ma patience et j'ai de moins en moins besoin d'intervenir. Et l'ironie dans tout ça? La maison n'est pas plus propre, mais pas plus sale non plus. Encore une fois, je constate que le mieux restera toujours l'ennemi du bien... En espérant seulement que je retienne ENFIN la leçon!

lundi 11 avril 2011

Inspiration déco: Réfrigérateur ardoise

kitchen eclectic kitchen


Une idée déco que j'adore... Un réfrigérateur ardoise, j'en veux un! Ce serait une excellente façon de rapatrier le frigo du garage qui a le mérite d'être plus grand et plus solide que celui de la cuisine. Mais qui a aussi le défaut d'être plus vieux et d'un blanc un brin jauni... Et ça semble si facile à réaliser! Reste à convaincre mon homme de la viabilité de l'idée!

vendredi 8 avril 2011

{ce moment}


{ce moment} - Un rituel du vendredi par Soule mama (et M comme Maman du côté francophone). Une seule photo - aucun mot - capturant un moment de la semaine. Un moment simple, spécial, extraordinaire. Un moment que nous désirons capturer, savourer et se rappeler pour toujours.

jeudi 31 mars 2011

Le plus beau des «pourquoi pas»

Alors que quelques semaines avant la naissance de notre Jolie Demoiselle je me sentais rongée par l'angoisse et l'appréhension, quelques semaines après c'est finalement le calme et la zenitude qui règnent le plus souvent. Comme je l'espérais, sitôt que j'ai tenu ma fille dans mes bras, que mon regard a plongé dans le sien, l'angoisse a fait place à un amour sans bornes. La fatigue ne s'est pas volatilisée par magie, pas plus que ma patience ne s'est multipliée miraculeusement, mais l'adaptation s'est fait tout en douceur. Ce troisième bébé s'est finalement inséré au sein de la famille comme si elle en avait toujours fait partie. À l'image de ma grossesse et de sa naissance, elle est douce est calme. Avec elle tout coule de source naturellement, tout tranquillement. Moi qui avait si peur d'un déséquilibre, j'apprivoise finalement un équilibre nouveau, différent. Obligée de ralentir, je prends davantage le temps. J'apprends à lâcher prise et je fixe mes priorités. Accueillir un troisième enfant a effectivement bouleversé notre mode de vie, mais pas nécessairement pour le pire. Ça nous a simplement amenés, et nous amène encore, à redéfinir notre cadre de vie, nos objectifs. Notre troisième bébé, notre Jolie Demoiselle est définitivement notre plus belle non-décision, le plus beau des «pourquoi pas».

vendredi 25 mars 2011

{ce moment}

{ce moment} - Un rituel du vendredi par Soule mama (et M comme Maman du côté francophone). Une seule photo - aucun mot - capturant un moment de la semaine. Un moment simple, spécial, extraordinaire. Un moment que nous désirons capturer, savourer et se rappeler pour toujours.

lundi 21 février 2011

Mademoiselle O


Pour les présentations officielles... voici notre petite O. Elle est née samedi le 12 février à 13h10, 5lbs15, 51 cm, toute pimpante de santé. Le tout c'est déroulé en maison de naissance, un accouchement magnifique et intense de 3 heures, un accompagnement merveilleux et une entrée dans le monde douce et paisible...

Elle est belle, elle est douce, elle a tout de suite conquis sa maman, et tout le reste de la famille aussi. Pour le moment c'est un bébé plutôt tranquille... ce qui nous laisse la chance de nous ajuster avec les deux plus vieux qui sont devenus de vraies tornade. La vie à 5 demande une certaine adaptation, mais néanmois, jusqu'à présent, c'est plus facile que je l'avais appréhendé.

vendredi 18 février 2011

{ce moment}


{ce moment} - Un rituel du vendredi par Soule mama (et M comme Maman du côté francophone). Une seule photo - aucun mot - capturant un moment de la semaine. Un moment simple, spécial, extraordinaire. Un moment que nous désirons capturer, savourer et se rappeler pour toujours.

jeudi 27 janvier 2011

Des fois j'ai peur, un peu

Voilà... près de 4 mois que je n'ai rien écrit ici. Tout a passé à une telle vitesse, de beaux moments, des tonnes de choses à faire. Je reviendrai peut-être raconter un peu prochainement. Les semaines, les mois se sont, comme toujours, écoulés à une vitesse presque surréaliste. Et tout bonnement, sans trop le voir venir j'ai atteint les 37 semaines de grossesse mardi. Notre fille peut maintenant nous faire la surprise de son arrivée à tout moment. J'en reparlerai peut-être aussi, mais j'ai eu une grossesse magnifique, étrangement ce fût la plus épuisante des trois, celle qui est venue avec le plus de «petits bobos», mais la plus belle aussi. Le suivi sage-femme que j'avais tant espéré ne m'a pas déçue, bien au contraire! Et d'ici quelques jours, quelques semaines tout au plus, cette troisième, et dernière, grossesse prendra fin, nous accueillerons notre petite fille.

Tout à coup j'ai peur... Le grand saut dans le vide approche. C'est la première fois que je me sens si étourdie, si démunie, face à l'arrivée d'un de mes bébés... Ce sentiment de vertige si ténu que j'ai ressenti en juin lorsque j'ai vu apparaître une deuxième ligne sur mon test de grossesse n'a fait que prendre de l'ampleur au fil des semaines. Et présentement j'avoue que j'ai la peur au ventre. Je ne sais trop si c'est le compte des années où mon corps et mon âme ont été entièrement consacrés à la maternité qui commence à m'étourdir. Ou le chiffre «3» qui nous propulse au statut de famille (quand même pas si) «nombreuse». Ou une certaine fatigue accumulée. Ou encore notre bel équilibre familial des derniers mois. Ou de trop savoir ce qui m'attend avec l'arrivée de ce nouveau bébé, cette impression d'être constemment submergée. Sans doute un mélange de tout ça... Je l'avoue humblement aujourd'hui, j'ai peur. Peur de ne pas avoir assez de patience, assez de mains, d'oreilles, de coeur parfois pour mes trois petits amours (et pour le grand aussi). Peur de traîner encore trop longtemps cette fatigue qui me fait parfois sentir rien de mieux que l'ombre de moi-même. Peur de voir notre précieux équilibre familial crouler sous la pression. Peur de ne plus avoir d'espace pour la femme que je suis derrière la mère, derrière l'amoureuse. Peur de ne même plus avoir la latitude nécessaire pour demeurer l'amoureuse, l'amante. Peur de me perdre dans tout ça. Peur de perdre tout simplement. Peur d'avoir été trop gourmande sur le bonheur, qu'à trop en avoir demandé, on m'en retire. J'ai peur, de tout et de rien à la fois...

Et malgré tout, j'ai hâte de faire ce grand saut. Hâte de sentir mon coeur se gonfler et chavirer pour une troisième fois. Hâte de voir ce que sera notre vie à 5. Hâte de voir comment notre petite famille en sera transformée, pour le mieux je l'espère. Hâte de tenir ma fille, plonger mon regard dans le sien et ressentir cet amour aussi fou qu'inconditionnel qui dissipera enfin toutes mes peurs.

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