Attaquer les microbes sans attaquer sa santé

J'ai quand même des enfants qui ont le sens du timing... Lorsqu'ils décident d'attrapper une gastro ils le font la semaine où je dois nettoyer les chambres et la salle de bain en profondeur. Mauvais moment à passer certes, mais au moins je m'assure de ne pas pouvoir tourner les coins ronds ce mois ci. Parfois il faut savoir voir le positif d'une situation.

Parce que sinon la gastro, multipliée par 4 enfants (et éventuellement 2 adultes), ça n'a  pas grand chose rien de positif. Pour le moment le compte de victimes est de 2/6 et j'aimerais bien qu'il en reste ainsi. (On peut toujours rêver!) Me voila donc transformée en freak du nettoyage. Tout ce qui peut être potentiellement contaminé passe à la désinfection.

Pour ce qui va à la laveuse, ça va bien, j'ai mon trio miracle eau chaude-vinaigre-huile de tea tree (melaleuca), en plus du détergent à lessive. Ça désinfecte, neutralise les odeurs et en prime, contrairement à l'eau de javel, ça ne menace pas les couleurs de ce qui doit être nettoyé. Mais pour tout le reste, ouf... Alors qu'en temps normal j'essaie de réduire autant que possible mon utilisation de produits chimiques forts, je dois avouer que j'en abuse dès qu'un virus quelconque fait mine de s'installer parmi nous. J'en viens même à sortir mon démoniaque vaporisateur Lysol! N'empêche que parfois j'ai un éclair de lucidité et j'en viens à me demander ce qui est réellement le plus nocif pour nous au final... 

Et vous, quelles sont vos solutions de nettoyage le plus écolos possible pour ce genre de situation où l'on veut s'attaquer aux microbes sans nécessairement s'attaquer à notre santé en prime?

Nouvelle année, nouveau départ

Un, deux... Un, deux... Il n'y a probablement plus personne ici. Qu'importe. J'ai envie de retrouver cet endroit que j'ai déserté depuis trop longtemps déjà. Envie de me réaproprier  cet espace. Envie de renouer avec l'écriture et l'essence même de ce blog.

Me voici à l'orée d'une nouvelle phase de mon existence. Petit L a presque 10 mois, il s'agit définitivement de notre dernier bébé. Alors que depuis plus de 7 ans j'enchaîne les grossesses et les allaitements sans aucune interruption et avec superposition, je vois la fin de ce cycle approcher doucement. Peu à peu, je me réaproprie mon corps d'une manière différente, je retrouve une certaine liberté que je ne perdrai plus. Je m'habitue à l'idée que mon corps n'appartiendra plus qu'à moi, que je n'aurai plus jamais à le partager, j'y découvre un certain plaisir.

Je redécouvre le plaisir de bouger, je reprends les choses où je les avais laissée il y a plus de 7 ans déjà. J'apprivoise même doucement la course à pied! J'ai envie de redécouvrir mon style, assumer mon brin de superficialité. Mieux manger, mieux dormir (enfin!). Affiner mes centres d'intérêts à mesure que je gagne du temps pour m'y consacrer.

Cette année représentera aussi un tournant Grand L commencera la première année. D quant à elle, fréquentera la garderie. Je me retrouverai donc au quotidien avec seulement le demi clan. Beaucoup d'adaptation à venir pour la logistique. Mais plus de temps pour les plus petits au final.

Le trouble de langage de D est de plus en plus évident. Les troubles connexes aussi. Je me retrouve face à un gros travail d'adaptation. Je réalise de plus en plus à quel point c'est difficile pour moi d'accepter les limites que tout cela impose à notre fille et, par ricochet, à notre famille. Pourtant je sais que la première étape avant de franchir les limites demeure de les baliser et de les accepter avec lucidité. Beaucoup de deuils à faire. De la déception parfois quant à ma façon de réagir. Définitivement un gros morceau à plusieurs égars.

Malgré tout la vie suit son cours. Avec les enfants qui grandissent viennent de nouveaux défis, de nouveaux plaisirs aussi et un regain de liberté. Et la conscience du temps qui passe trop vite est toujours là! Me revoici à vouloir tout faire, tout tenter, tout essayer, tout en savourant chaque instant. Me revoilà dans cette éternelle recherche. Cette envie de tout faire, qui m'a toujours caractérisée. et ce désir d'équilibre qui me ramène inévitablement à la sagesse d'en faire moins, tout en le faisant mieux.

Bref, me voici à l'orée d'une nouvelle année et d'un nouveau tournant qui m'amènera, je l'espère, à devenir meilleure dans l'art de savourer l'essentiel.

Il est arrivé...

Le 19 octobre dernier, s'est joint à nous notre 4e trésor. Notre Petit Prince L. Un accouchement de rêve et  un merveilleux ajout à notre famille. Et en prime l'obligation de ralentir et de souffler un peu, bonheur non négligeable après l'année de fous au travers de laquelle nous venons de passer.

Puisqu'il faut commencer quelque part

Une nouvelle maison c'est aussi des tonnes de nouveaux projets de déco et d'organisation. On eu a beau la trouver «presque parfaite» lors des visites, ce n'est pas très long qu'une fois eménagés les petits trucs à améliorer fusent de partout. Après des mois de stand-by sur les projets, les (parfois trop longues!) heures passées à monter des «boards» sur Pinterest pourront enfin se transformer en réalisations concrètes. Mais lorsque les projets se bousculent, j'ai tendance à ne plus savoir par où commencer et à tomber dans la procrastination. Je voudrais trop souvent que tout soit fait, tout de suite maintenant... ;) Mais comme il faut commencer par quelque part, il y a peu, je me suis attaqué à la peinture des chambres des enfants. C'est probablement un des projets qui me pesait le plus. Avec les enfants et mon gros ventre ça aura représenté un travail s'étalant sur plusieurs jours, mais au final je suis contente d'avoir réalisé tout ça moi-même! Il me reste encore des meubles à monter et toute la décoration à mettre en place, mais déjà ça prend forme...

La chambre des filles

Un petit turquoise tout doux qui sera rehaussé de détails blancs, roses et rouges. Tout ça dans l'esprit de la housse de couette.

La chambre des garçons

J'avais accroché sur quelques photos présentant des rayures peintes. J'adorais le rendu. Le projet a demandé une bonne dose de patience, mais au final je suis très contente du résultat. Et visuellement ça a aussi comme avantage d'agrandir l'espace ce qui n'est pas du luxe pour cette petite pièce qui devra bientôt accueillir un lit de bébé en plus des meubles déjà en place.

Mise à jour

Encore une fois les semaines se sont écoulées depuis mon dernier billet... encore une fois elles auront été plus qu'occuppées.

J'en suis maintenant à presque 26 semaines de grossesse, l'échographie morphologique nous a confirmé que nous attendions bel et bien un garçon. Bien évidemment il semble en bonne santé. Nous sommes comblés.

Nous avons aussi vendu notre maison dans le bois, nous avons eu tout juste un mois pour préparer notre déménagement. Nous habitons notre nouvelle maison de banlieue depuis 4 semaines aujourd'hui. Nous avons encaissé le changement tout en douceur et nous avons maintenant l'intime conviction que notre décision était la meilleure que l'on aurait pu prendre. Nous adorons notre nouvelle maison et le temps gagné au quotidien nous fait oublier l'espace perdu.

Au travers de tout ça, nous aurons passé au travers d'un processus essoufflant d'évauations pour notre Petite Fée. Dyspraxie. Un mot sur nos difficultés des trois dernières années. Un mot qui explique le comment du pourquoi des écueuils que rencontre notre belle cocotte au quotidien. Un mot qui explique le gouffre entre ce que notre princesse peut concevoir avec sa tête et ce qu'elle peut réaliser avec son corps. Un mot qui est arrivé sans surprise et qui nous donnera enfin accès à des outils adaptés. Nous avançons le coeur plein d'espoir.

Bref la vie va toujours aussi vite, mais elle va somme toute très bien. De nombreux changements en peu de temps et d'autres qui s'en viennent. Mais tout finit toujours par prendre sa place.