Voilà... près de 4 mois que je n'ai rien écrit ici. Tout a passé à une telle vitesse, de beaux moments, des tonnes de choses à faire. Je reviendrai peut-être raconter un peu prochainement. Les semaines, les mois se sont, comme toujours, écoulés à une vitesse presque surréaliste. Et tout bonnement, sans trop le voir venir j'ai atteint les 37 semaines de grossesse mardi. Notre fille peut maintenant nous faire la surprise de son arrivée à tout moment. J'en reparlerai peut-être aussi, mais j'ai eu une grossesse magnifique, étrangement ce fût la plus épuisante des trois, celle qui est venue avec le plus de «petits bobos», mais la plus belle aussi. Le suivi sage-femme que j'avais tant espéré ne m'a pas déçue, bien au contraire! Et d'ici quelques jours, quelques semaines tout au plus, cette troisième, et dernière, grossesse prendra fin, nous accueillerons notre petite fille.
Tout à coup j'ai peur... Le grand saut dans le vide approche. C'est la première fois que je me sens si étourdie, si démunie, face à l'arrivée d'un de mes bébés... Ce sentiment de vertige si ténu que j'ai ressenti en juin lorsque j'ai vu apparaître une deuxième ligne sur mon test de grossesse n'a fait que prendre de l'ampleur au fil des semaines. Et présentement j'avoue que j'ai la peur au ventre. Je ne sais trop si c'est le compte des années où mon corps et mon âme ont été entièrement consacrés à la maternité qui commence à m'étourdir. Ou le chiffre «3» qui nous propulse au statut de famille (quand même pas si) «nombreuse». Ou une certaine fatigue accumulée. Ou encore notre bel équilibre familial des derniers mois. Ou de trop savoir ce qui m'attend avec l'arrivée de ce nouveau bébé, cette impression d'être constemment submergée. Sans doute un mélange de tout ça... Je l'avoue humblement aujourd'hui, j'ai peur. Peur de ne pas avoir assez de patience, assez de mains, d'oreilles, de coeur parfois pour mes trois petits amours (et pour le grand aussi). Peur de traîner encore trop longtemps cette fatigue qui me fait parfois sentir rien de mieux que l'ombre de moi-même. Peur de voir notre précieux équilibre familial crouler sous la pression. Peur de ne plus avoir d'espace pour la femme que je suis derrière la mère, derrière l'amoureuse. Peur de ne même plus avoir la latitude nécessaire pour demeurer l'amoureuse, l'amante. Peur de me perdre dans tout ça. Peur de perdre tout simplement. Peur d'avoir été trop gourmande sur le bonheur, qu'à trop en avoir demandé, on m'en retire. J'ai peur, de tout et de rien à la fois...
Tout à coup j'ai peur... Le grand saut dans le vide approche. C'est la première fois que je me sens si étourdie, si démunie, face à l'arrivée d'un de mes bébés... Ce sentiment de vertige si ténu que j'ai ressenti en juin lorsque j'ai vu apparaître une deuxième ligne sur mon test de grossesse n'a fait que prendre de l'ampleur au fil des semaines. Et présentement j'avoue que j'ai la peur au ventre. Je ne sais trop si c'est le compte des années où mon corps et mon âme ont été entièrement consacrés à la maternité qui commence à m'étourdir. Ou le chiffre «3» qui nous propulse au statut de famille (quand même pas si) «nombreuse». Ou une certaine fatigue accumulée. Ou encore notre bel équilibre familial des derniers mois. Ou de trop savoir ce qui m'attend avec l'arrivée de ce nouveau bébé, cette impression d'être constemment submergée. Sans doute un mélange de tout ça... Je l'avoue humblement aujourd'hui, j'ai peur. Peur de ne pas avoir assez de patience, assez de mains, d'oreilles, de coeur parfois pour mes trois petits amours (et pour le grand aussi). Peur de traîner encore trop longtemps cette fatigue qui me fait parfois sentir rien de mieux que l'ombre de moi-même. Peur de voir notre précieux équilibre familial crouler sous la pression. Peur de ne plus avoir d'espace pour la femme que je suis derrière la mère, derrière l'amoureuse. Peur de ne même plus avoir la latitude nécessaire pour demeurer l'amoureuse, l'amante. Peur de me perdre dans tout ça. Peur de perdre tout simplement. Peur d'avoir été trop gourmande sur le bonheur, qu'à trop en avoir demandé, on m'en retire. J'ai peur, de tout et de rien à la fois...
Et malgré tout, j'ai hâte de faire ce grand saut. Hâte de sentir mon coeur se gonfler et chavirer pour une troisième fois. Hâte de voir ce que sera notre vie à 5. Hâte de voir comment notre petite famille en sera transformée, pour le mieux je l'espère. Hâte de tenir ma fille, plonger mon regard dans le sien et ressentir cet amour aussi fou qu'inconditionnel qui dissipera enfin toutes mes peurs.
Contente d'avoir de tes nouvelles!!!
RépondreSupprimer37 semaines!!!
RépondreSupprimerLe temps passe littéralement trop vite!
J'espère que tout se passera bien xxx
Ce sont de belles nouvelles :-)
RépondreSupprimerLe temps passent vite et malgré ta peur, j'ai confiance que tout ira bien !
le changement peu parfois être source de stress et nous causer certaines frousses, car contre on peut voir ici que ça sera aussi bientôt une grande source de bonheur, bonheur chamboulant.
RépondreSupprimerBons derniers miles
Très touchant comme billet. Bonnes dernières journées/semaines avant la venue de ta 3e petite merveille!
RépondreSupprimer