Recette 7: Bananes Flambées

En fin de semaine dernière c'était l'anniversaire de l'Homme, pour l'occasion un copieux déjeuner avec une petite touche de «spectaculaire». Depuis un bon moment qu'il disait avoir envie de bananes flambées. Donc pourquoi tenter le coup et les servir sur des crêpes?

Bananes flambées à la cannelle
Source : Ricardo, Hiver 2010

Temps de préparation: 10 minutes
Temps de caisson: 8 minutes
Portions : 4 à 6

Ingrédients

180 ml sucre
60 ml eau
4 bananes pelées et coupées en 5 tronçons en diagonale
30 ml beurre
5 ml extrait de vanille
60 ml rhum brun
1 ml cannelle
1 ml muscade

Préparation

-Dans une grande poêle, porter à ébullition le sucre et l’eau. Cuire jusqu’à ce que le sirop prenne une couleur dorée, soit environ 5 minutes.
-Ajouter les bananes, le beurre, la vanille et poursuivre la cuisson en nappant les bananes avec le sirop jusqu’à ce qu’elles caramélisent.
-Ajouter le rhum et faire flamber, si désiré. Ajouter la cannelle et la muscade.

J'ai hommis les épices et servi sur des crêpes, un vrai délice! Et que dire du flambage, tout un spectacle!

Recette 8: Gâteau Diavolo

Qui dit anniversaire dit aussi gâteau. Voici une recette pas très compliquée, pour un résultat décadent. Au dire de tous ce fût un succès, même moi, qui n'aime pas vraiment le chocolait, ai apprécié.

Gâteau Diavolo
(Gâteau au chocolat Devil’s Food Cake)
Source : Ricardo, Saint-Valentin 2010

Ingrédients

GATEAU
Beurre ramolli, sucre et cacao
500 ml cassonade
500 ml farine tout usage non blanchie
125 ml cacao, tamisé
5 ml poudre à pâte
5 ml bicarbonate de soude
2.5 ml sel
55 g chocolat mi-sucré, fondu
125 ml huile de canola
2 œufs
180 ml lait
250 ml eau bouillante

GLAÇAGE AU CHOCOLAT
60 ml crème 35%, très chaude
55 g chocolat mi-sucré, haché finement
15 ml beurre
15 ml sirop de maïs

Préparation

GATEAU
-Placer la grille au centre du four. Préchauffer le four à 350. Avec le beurre ramolli, beurrer généreusement un moule à cheminée d’environ 2.5 litres. Saupoudrer d’un mélange à part égale de sucre et de cacao.
-Dans un bol, mélanger les ingrédients secs. Réserver.
-Dans un autre bol, mélanger le chocolat et l’huile au batteur électrique. Ajouter les œufs et battre jusqu’à ce que le mélange soit homogène. À basse vitesse, incorporer le lait en alternant avec les ingrédients secs. Ajouter l’eau bouillante graduellement et mélanger jusqu’à ce que la pâte soit homogène. Verser dans le moule. Cuire au four environ 40 minutes ou jusqu’à ce qu’un cure-dent inséré au centre du gâteau en ressorte propre.
-Laisser tiédir environ 15 minutes et démouler le gâteau en le renversant sur une grille. Laisser refroidir complètement.

GLAÇAGE AU CHOCOLAT
-Dans un bol, verser la crème chaude sur le chocolat. À l’aide d’un fouet, mélanger jusqu’à ce que la préparation soit homogène. Ajouter le beurre, le sirop de maïs et mélanger jusqu’à ce que ce soit lisse. Laisser tempérer jusqu’à ce que le mélange épaississe légèrement. Verser en filet sur le gâteau refroidi.

Un printemps tout doux...

Habituellement sur notre lointaine (bon pas tant que ça, mais quand même!) montagne, le printemps n'est qu'un concept abstrait, l'hiver s'étirant indéfiniment. Donc cette année l'arrivée prompte des jours doux est un superbe bonus dont on ne peut que profiter. Paralèllement, la compagnie de l'Homme reprend ses activités un peu plus tôt qu'à l'habitude. Ce qui n'est pas sans briser un petit coeur de petit garçon qui ne se plaignait pas d'avoir son papa presque toujours présent. Question d'adoucir tout ça, on sort dehors, on recommence à prendre de longues marches, on noie le chagrin de Petit Bonhomme dans les jeux et les rires. Puis c'est aussi un renouveau de mon rôle à moi, puisqu'on a dû se rendre à l'évidence que de travailler pour la compagnie en même temps que de m'occupper des enfants tenait de l'utopie et que tout le monde y perdrait au final. Mon congé de maternité prendra fin dans quelques semaines et je deviendrai officiellement maman à temps plein. Ça ne m'empêchera pas de mettre la main à la pâte, mais les rôles étant clairement définis, c'est une tonne en moins sur mes épaules... Et beaucoup de temps pour profiter de ce fameux printemps!

Défi Recettes: Février

Bien que j'accuse encore un certain retard (je devrais à ce stade avoir aessayé au moins 8 ou 9 nouvelles recettes), mais je tiens toujours le rythme du défi recettes... comme toutes les compiler une à une est plutôt fastidieux, d'autant qu'au final elles ne sont néanmoins pas de moi, je change un peu la formule. Donc en vrac, en février j'ai essayé...

2. Pâte à pizza (Ricardo)

3. Sauce à pizza (Ricardo)

4. Jambon à la bierre à la mijoteuse ( Ricardo, Saint Valentin 2010)

5. Pâtes carbonnara aux asperges et au jambon (Banlieusardises)

6. Soupe aux lentilles au cari (Coup de Pouce, Mars 2010)

Si essayer de la nouveauté demande un peu (pas mal!) plus de planification, je m'apperçois que ça a comme avantage colatéral de vraiment me motiver à varier le menu. Ainsi, si le réflexe de l'essai n'est pas toujours au rendez-vous, j'ai refait plusieurs recettes déjà éprouvées par le passé. Et juste pour ça, le défi en vaut drôlement la peine! La prochaine étape: faire un grand ménage dans mon tiroir à recettes qui en contient plus que je pourrais en tenter d'ici les dix années à venir!

Une citation inspirante...

Plus ou moins le temps et l'énergie de bloguer. La famille est une fois de plus sur le carreau dû à un rhume carabiné... Seule la petite y résiste encore et toujours (vive le lait de maman!). Pour les plus grands, il nous faut définitivment trouver une façon de renforcir notre système immunitaire. En attendant, et dans un tout autre ordre d'idée, une belle citation rencontrée au hasard...

"Vous dîtes : c'est fatigant de fréquenter les enfants. Vous avez raison. Vous ajoutez : parce-qu'il faut se mettre à leur niveau, se baisser, s'incliner, se courber, se faire petit. Là, vous avez tort. Ce n'est pas cela qui fatigue le plus. C'est plutôt le fait d'être obligé de s'élever à la hauteur de leurs sentiments. De s'étirer, de s'allonger, de se hisser sur la pointe des pieds. Pour ne pas les blesser."
Janusz Korczak

Si beau, si vrai, à méditer, surtout dans ces moments où l'on se sent summergée, dépassée...